La technique du Raku est toute nouvelle pour moi. Il faut travailler une terre très chamottée, veiller à bien chasser les bulles d'air, puis après séchage, une première cuisson, avant un émaillage, et passage dans un four spécial Raku. Cuisson à 1000°. Il fait très chaud lorsque l'on ouvre le four, et l'on doit  se protèger des vapeurs pour sortir les pièces, comme vous pouvez le constater sur les photos.

Avec de longues pinces, les pièces cuites sont sorties, et  couchées sur de la sciure, puis recouvertes en totalité, afin de créer le choc thermique, qui va leur donner l'aspect définitif. Une fois la sciure bien brûlée, on recouvre l'ensemble d'un journal humide. La combustion va fixer le carbone, sur les zones non émaillées, qui seront donc noires.

Résultat aléatoire, c'est ce qui définit aussi des pièces uniques.

Voici donc mes statuettes, que j'avais volontairement faites sans détails, et aussi avec des essais de grattage de la terre, pour voir ce qui en adviendrait. 

Pour finir, je suis déçue du Raku pour ces statuettes. 

Une belle terre, moins chamottée, et nécessitant un travail plus affiné, me convient mieux.

En revanche, les vases qui ont été réalisés en Raku, par d'autres personnes, me satisferaient davantage.

Est-ce que je renouvellerai? Au jour d'aujourd'hui non. 

Je préfère vraiment les patines, que j'ai réalisé jusqu'à présent.

Et vous qu'en pensez-vous?